Société « post factuelle »? Où il est question de nécro-zoophilie de David Cameron… ou pas…

Extrait de l’article original de Léa Polverini :

Dans un long texte publié ce mardi, Katharine Viner, la rédactrice en chef du Guardian, dresse un état des lieux bien piteux du journalisme actuel, mais peut-être plus encore des logiques qui l’entourent et le conditionnent.

« Les conséquences vont bien plus loin que le journalisme », écrit-elle : il en va du monde dans lequel nous voulons vivre. (…)

Si le buzz est là, qu’importe la vérité? (…) « Il semblait qu’on n’attendait plus désormais des journalistes de croire à la véracité de leurs propres histoires, ni, manifestement, d’en fournir des preuves. Au lieu de cela, il incombait au lecteur – qui ne connaissait même pas l’identité de la source – de se faire son propre avis. Mais sur la base de quoi ? Ses tripes, son intuition, son humeur ? »
La question de la vérité est posée. On s’attache davantage aux représentations qu’aux faits, et c’est ce qui est apparu dans la campagne du Brexit.

Lre l’article original de Léa Polverini pour le Nouvel Observateur