Pour rappel, « UNE étude a dit que… », en soi ça ne veut rien dire : quand on veut prouver la conclusion à laquelle on veut arriver, c’est relativement facile (passer par un raisonnement fallacieux n’est dans ce cas pas un problème).

Or la démarche de la science c’est de trouver une proposition de réponse APRES analyse des faits, pas avant…

Et quand bien même cette unique étude aurait été publiée dans une « revue scientifique », ça ne veut rien dire non plus : il y a à boire et à manger dans les revues scientifiques, et un bon paquet ne font preuve d’AUCUNE rigueur. Allant jusqu’à vouloir engager une chercheuse qui n’existe même pas…

Attention au piège de l’argument pseudo-scientifique.

Extrait de l’article original de l’AFP reproduit sur le site de Science et Avenir :

Avant de pouvoir être publiés dans une revue, les articles sont lus par des éditeurs scientifiques qui regardent si le papier est digne d’être examiné. Ils décident en comité si l’article doit être accepté, refusé ou révisé. Un rôle important et prestigieux.

Sur les 360 titres, 120 figurent sur l’annuaire du « Journal Citation Reports » (JCR), regroupant des titres remplissant certains critères de qualité. Aucun n’a accepté « Mme Fraude ».

120 sont dans l' »Annuaire des Journaux en accès libre » (DOAJ). Huit d’entre eux ont recruté Anna.

Enfin, 120 apparaissent sur une liste noire qui recense quelque 10.000 revues en accès libre « potentiellement ou probablement rapaces », selon Katarzyna Pisanski. Elle a été établie par Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado. Quarante revues de cette liste ont accepté de recruter Anna.

Article original de l’AFP à lire sur le site de Sciences et avenir