Petit rappel de la nuance entre :
– les complots : ils existent, ont toujours existé et existeront toujours ;
– les théories du complot : aujourd’hui simples théories non prouvées, elles peuvent – éventuellement – s’avérer vraies demain en cas de preuves suffisamment solides. Mais attention : pas de preuve = pas de raison de croire! N’oublions pas que face à une info extra-ordinaire, il faut des preuves plus qu’ordinaires : pas question de se baser sur des « on dit » ou des « j’ai vu sur la chaîne youtube d’un anonyme » si on ne veut pas se laisser convaincre par des théories fumeuses. Comme l’explique Aude dans sa vidéo (13 min.) : Complot : exigez la preuve!
– la posture complotiste : elle nous fait tout interpréter a priori en fonction d’une grille d’analyse rigide (et dans les cas extrêmes qui confine à la paranoïa). Ici, pas de hasard : chaque coïncidence est interprétée en fonction de cette grille d’analyse qui donne la réponse avant même de se pencher sur la question.

Et si on apprenait à analyser une question en ne se basant que sur les faits et en mettant de côté nos opinions au moins le temps de la recherche et de l’évaluation des preuves?
Plaquer bêtement une grille d’analyse rigide sur ce qui arrive n’est pas la façon la plus rigoureuse de procéder et donc de s’approcher de l’objectivité (pour ne pas dire « la vérité »). Pour rappel, le monde est complexe et plein de nuances, on n’est pas dans un film de Walt Disney!