On s’en doutait depuis longtemps, voilà que la démonstration a été faite par des chercheurs qui ont analysé « des dizaines de millions de messages sur 7 réseaux sociaux différents pendant des périodes d’élections, de crises politiques et d’incidents de sécurité nationale », entre 2015 et 2017. Ils ont étudié la Russie, la Chine, Taïwan, les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine.

De la propagande numérique passant soit par de vrais humains, soit par une armée de « bots », c’est-à-dire des comptes gérés par des logiciels et qui likent/partagent/commentent de façon automatique.

Extrait de l’article original de Thierry Noisette :

Les techniques russes consistent par exemple à diffuser de « multiples » publications « contradictoires ». Il s’agit de semer la confusion. Il ne s’agit pas forcément de diffuser de fausses informations mais de rendre les gens tellement indifférents à la politique qu’ils n’ont plus envie de s’engager. »
(…) La Russie a été pionnière dans le développement de la propagande numérique, estiment les auteurs, pour brouiller les messages d’opposants et créer l’illusion d’un consensus écrasant.

Lien vers l’article original de  Thierry Noisette pour le Nouvel Observateur